Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

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Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Les partisans du 4ème mandat se déchirent pour le contrôle du butin par Abed Charef

Publié par The Algerian Speaker sur 22 Janvier 2015, 13:39pm

Catégories : #Chronique de Abed Charef

Les partisans du 4ème mandat se déchirent pour le contrôle du butin par Abed Charef

Petite guerre parmi les partisans du quatrième mandat. Objet : le contrôle des leviers économiques, dont la Chambre de Commerce et d’Industrie. Le ministre du commerce, Amara Benyounès, ne veut pas en céder le contrôle aux patrons.

Une guerre larvée oppose le ministère du commerce au patronat autour du contrôle de la chambre de commerce et d’industrie, dans une atmosphère de partage du butin du quatrième mandat. Menée discrètement, la bataille mobilise des partisans du président Abdelaziz Bouteflika, avec d’un côté, le ministre du commerce, Amara Benyounès, et l’administration ; de l’autre côté, les patrons regroupés au sein du Forum des chefs d’Entreprises, (FCE), la principale organisation patronale du pays, dirigée par M. Ali Haddad, deuxième fortune d’Algérie et principal organisateur de la collecte de fonds pour la campagne du quatrième mandat. Une nouvelle passe d’armes a eu lieu mardi à l’occasion de l’assemblée générale de la CACI, qui vient d’élire un nouveau président, M. Laïd Benamor, proche de Ali Haddad. Les représentants du patronat y ont défendu la revendication d’une profonde réforme des chambres de commerces, pour transférer la décision aux élus patronaux, au détriment de l’administration. Agissant de manière très organisée, les patrons ont fait le forcing, s’en prenant notamment à l’administration et à la « bureaucratie », accusée de freiner le développement des entreprises. La situation s’est même envenimée lorsqu’un patron a dénoncé « l’incompétence des fonctionnaires ». Amara Benyounès a répliqué : « Je ne permets à personne de les traiter d’incompétents ou les diffamer. Ils sont compétents et font ce qu’ils peuvent faire avec les salaires que l’on sait ». « Ce n’est pas logique » Le patronat souhaite une réforme de la CACI, pour transférer la décision aux élus patronaux, l’administration devant se contenter de fournir la logistique. Le ministre du commerce a rejeté cette revendication du patronat, présentée sous forme de nécessité d’une large décentralisation, qui finirait par donner aux chefs d’entreprises une primauté dans la décision. « Il ne faut pas confondre chambre de commerce et d’industrie et organisation patronale », a déclaré M. Benyounès. Les Chambres de commerces et d’industries « sont des institutions mixtes, et l’État n’y abandonne pas ses prérogatives. Nous sommes prêts à aller le plus loin possible dans la réforme des statuts des CCI, mais il ne faut pas que cette révision serve à régler des comptes avec les fonctionnaires », a-t-il dit. Il a aussi critiqué le patronat, à qui il reproche de « demander l’aide matérielle de l’Etat, tout en réclamant l’indépendance ou l’autonomie » des chambres de commerce. « Ce n’est pas logique », a-t-il dit. Dans la foulée, le directeur de la CACI, M. Mohamed Chami, a réfuté, à son tour, mercredi, le contrôle des chefs d’entreprises sur la chambre de commerce. Il a admis que la chambre de commerce a une direction bicéphale, avec une représentation des entreprises, mais « la gestion n’est pas assurée par les élus », selon lui. Partisans zélés Cette nouvelle passe d’armes révèle un conflit dans le partage des espaces entre les partisans les plus zélés du président Bouteflika, qui se sont mouillés pour faire avaliser le quatrième mandat. M. Ali Haddad a poussé vers la sortie l’ancien patron du FCE, Rédha Hamiani, pour prendre le contrôle du FCE, la plus médiatique des organisations patronales. Il a aussi aidé son ami Laïd Benamor, autre partisan du quatrième mandat, à prendre la chambre de Commerce. Amara Benyounès, devenu célèbre pour avoir affirmé que le président Bouteflika ne marche pas, mais son cerveau fonctionne « mieux que nous tous », ne veut pas lâcher un des principaux leviers de l’action économique. Il bénéficie du plein appui de l’administration, qui s’inquiète de voir des patrons proches de Saïd Bouteflika, le frère du chef de l’Etat, s’emparer des leviers de la décision économique.

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